L'eau est indispensable pour permettre la création de la tourbe par les végétaux. Il est nécessaire que les apports (précipitations, ruissellement...) soient supérieurs aux pertes (évaporation, écoulement, drainage..)
Une tourbière est active si la formation de tourbe est effective. Il faut pour cela un bilan excédentaire de matière organique, la production doit l'emporter sur la décomposition. La présence quasi permanente d'eau bloque la décomposition de la matière organique, elle rend le milieu asphyxiant, ce qui réduit la flore microbienne du sol et ralentit les processus de décomposition. A l'engorgement, peuvent s'ajouter d'autres facteurs qui contribuent à limiter la décomposition, tels que les faibles températures et l'acidité du milieu. Ces derniers facteurs sont particulièrement indispensables lorsque le bilan hydrique est parfois déficitaire.
Quelques définitions:
Les tourbières constituent un type particulier de zones humides. La loi sur l'eau (n°92-3 du 03/01/92) donne une définition simple des zones humides:
Les zones humides sont:" des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année."
Une tourbière est (d'après l'IMGC)une zone humide possédant une végétation formant habituellement de la tourbe. Les tourbières peuvent se former, par exemple, par atterrissement ou paludification. L'approvisionnement en eau peut provenir des précipitations, d'inondations, de sources, de percolations, de l'humidité atmosphérique, ...
Tourbe (d'après l'IMGC) : résidus végétaux sous différents états de décomposition, accumulés dans des conditions influencées par l'eau.
IMGC: International Mires Conservation Group
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